Pêche en eau douce: Ouverture de la saison.

Après une fermeture de deux mois depuis le 16 Septembre dernier pour respecter la période de ponte des poissons, la saison de la pêche en eau douce dans tout Madagascar, et tout particulièrement à Antsirabe, la ville d’eau, a officiellement commencé le 30 Novembre dernier.  Les lacs d’Andranobe Est et Ouest, principaux fournisseurs en poissons frais de la ville d’Antsirabe sont donc désormais accessibles aux pêcheurs affiliés à l’association des pêcheurs d’Antsirabe, regroupés dans la fédération des pêcheurs, FIFIMPAVA. Vendus à 12000ar le kilo, les poissons de ces lacs jouissent d’une renommée pour leur fraîcheur et pour leur goût. Les acheteurs font souvent la queue devant les deux points de vente en attendant les livraisons depuis les lacs qui se font deux fois par jour, le matin à 9 heures et l’après-midi à 14 heures, pour donner le temps aux pêcheurs de remonter leurs filets.

 

 

La viande de boeufs

Les bœufs ont toujours été associés à Madagascar. Mais depuis quelque temps, la viande de bœufs se fait de plus en plus rare sur le marché. Son prix a aussi beaucoup augmenté. La raison? L’insécurité dans le Sud. Les fermiers préfèrent les abattre plutôt que de les garder au péril de leurs vies et ceux qui en ont les revendent à un prix élevé.

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Le prix du riz

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Ça y est, le prix du riz local a dépassé le cap de 2000 ariary, le kilo étant maintenant à 2200 ariary. Il y a aussi le riz importé bien sur mais il est rarement acheté, seulement quand on ne peut vraiment pas faire autrement , même s’il est vendu à 1800 ariary. L’augmentation du prix du kilo de riz est une bien mauvaise nouvelle pour une population qui en consomme trois fois par jour et qui n’a plus désormais les moyens d’en acheter comme il en avait l’habitude. Et pourtant, ne pas manger du riz pour au moins 80% des malgaches est un grand malheur, le riz étant tellement ancré et faisant partie intégrante de la culture des malgaches. Et on a beau nous dire qu’on peut aussi manger des légumes, rien n’y fait, on veut du riz! La seule solution, réduire la quantité consommée. Ce qui est déjà grave car cela veut dire que beaucoup de gens ne mangent plus à leur faim, d’autant plus qu’ils n’ ont pas toujours les moyens d’acheter autres choses pour compléter cette manque. Une mère de famille s’exprime sur la question.

Les friperies

Elles arrivent d’Europe ou de Chine. Elles abondent sur le marché. On en trouve à chaque recoin de la rue. Et on y trouve tout ce dont on peut avoir besoin. Depuis tous les types de vêtements chauds pour l’hiver à ceux qu’on porte en été sans parler des sacs et couvertures ou couettes , de même que les ustensiles de cuisine, rideaux et draps, absolument tout! C’est la raison pour laquelle elles sont un véritable cadeau pour la population, notamment pour les mères de famille car finalement on s’habille bien et facilement avec les friperies. On peut aussi décorer sa maison comme on veut avec! D’autant plus que leurs prix sont pour la plupart du temps abordables. Enfin, selon les endroits où on se rend et le genre de choses qu’on recherche et selon leurs pays d’origine. Les vêtements, les sacs et les chaussures de marque et en très bon état, de très bonne qualité venant d’Europe sont souvent chères même si elles ne sont pas aussi coûteuses que celles achetées en magasin, bien sur. Et puis, il y a celles qu’on peut acheter à de très faibles prix allant de 500 ariary pour les soldes en fin de journée à 5000 ariary, puis celles qui varient entre 5000 ariary et 10000 ariary. Dans tous les cas, il faut savoir négocier! C’est la clé. Autant les friperies constituent la joie des familles, autant elles sont un malheur pour l’industrie textile locale, les couturiers et les revendeurs de vêtements de confection ainsi que les détaillants en tissus.

Le feu : source de chaleur, source de destruction !

A Madagascar, c’est l’été. La chaleur est étouffante en cette période de l’année. Le soleil nous brûle la peau et on se dit « vivement la pluie »! Les mois de Mai, Juin et de Juillet pendant lesquels on souhaitait ardemment se réchauffer devant un bon feu sont maintenant loin derrière nous. Un vent sec souffle violemment sur les Hauts Plateaux comme sur les Côtes.

Ce vent violent a favorisé la propagation du feu dans la ville de Mananjary, sur la côte sud-est de Madagascar entraînant ainsi un grand incendie qui a détruit 615 habitations la nuit du 24 Octobre 2017. Et pourtant, au début, ce n’était qu’un petit feu, pour faire frire des pommes de terre pour le repas du soir, et qui a débordé du réchaud. Mais comme une grande partie des maisons sur la côte est de Madagascar sont construites avec du jonc et ont une toiture en feuilles, trano falafa comme on les appelle, le feu s’est vite embrasé. Le plus triste dans l’histoire, c’est qu’avec les équipements adéquats, on serait arrivé à bout du feu plus tôt, réduisant ainsi les dégâts. Sans compter aussi ces profiteurs qui ont encore osé voler dans la confusion le peu qui restait aux victimes.

Aujourd’hui, quelques milliers de personnes se retrouvent sans rien du jour au lendemain. Différentes actions sont entreprises dans la capitale et dans plusieurs grandes villes de Madagascar pour leur venir en aide. Dans l’espoir que les fonds collectés aillent vraiment à ceux qui ont en besoin.

Voici un extrait du journal télévisé sur TV Plus Madagascar rapportant les faits.

Malgré la peste …

Il y a quelques semaines, un vent de panique soufflait sur Madagascar. L’épidémie de la peste était alors sortie de Tamatave pour se déployer dans les grandes villes du pays. C’était le branle-bas de combat partout. Les écoles fermaient leurs portes pour une désinfection complète des locaux, des opérations de nettoyage étaient organisées dans les différents quartiers et on s’arrachait les cache-bouches des pharmacies. Malheur à celui ou à celle qui avait un accès de toux en public notamment dans les transports communs car  il était tout de suite considéré suspect par ses voisins et était obligé de descendre du bus. Le pire était d’avoir de la fièvre car on finissait tout de suite dans la section analyse de l’hôpital.

Aujourd’hui, tout est redevenu normal. Enfin, presque! Car des questions sont encore posées par ci et là sur ce qu’est advenue de l’épidémie. Les écoles ont réouvert leurs portes et c’est parti pour une année scolaire bien chargée et bien longue. Car les élèves seront à l’école jusqu’à la fin du mois de Juillet 2018 cette année avec les examens nationaux ayant lieu au mois d’Août. La principale cause? La réforme du calendrier scolaire. Les premiers bulletins ont été rendus et les élèves se préparent pour les examens de la fin du premier trimestre.

Et les touristes continuent à affluer dans le pays. D’ailleurs, ils n’ont jamais cessé de venir malgré tout le tapage autour de la peste. Ce qui est positif pour l’image et l’économie du pays!